L’Oncopole : en plein développement

On le dit souvent, Toulouse est une ville dynamique. J’aimerais aujourd’hui vous montrer un projet qui prouve que ce dynamisme n’est pas issu de l’imagination des journalistes, à savoir l’Oncopole.

L’un des projets toulousains les plus ambitieux

Quand il a été annoncé il y a dix ans, suite à la catastrophe d’AZF en 2001, le projet de l’Oncopole de Toulouse a surpris tous les observateurs. Il faut dire que son ambition est tout simplement pharaonique. Jugez plutôt :

- 220 hectares dont 170 en ZAC ;

- 300 000 m2 de nouveaux bâtiments et 40 000 m2 d'hôtels, de résidences et de commerces ;

- 4 000 emplois et 2000 étudiants.

Comme cela a été annoncé par le président de la république dès sa création, le projet s’inscrit dans le cadre du Plan de lutte contre le Cancer. Son objectif est de devenir d’ici à dix ans le leader européen dans la recherche dédié à la lutte contre le cancer.

Pour arriver à ses fins, le projet de l’Oncopole s’est découpé en trois axes :

- scientifique en créant un espace dédié à la collaboration entre les organismes de recherche publics (CNRS, Inserm, etc.) et les laboratoires privés (Pierre Fabre, Sanofi-Aventis, etc.) ;

- économique via la mise en place d’une pépinière d’entreprises consacrée aux sciences du vivant ;

- urbain avec la conception d’une Zone France Urbaine, favorisant ainsi le renouvellement de l’agglomération.

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Mais aujourd’hui, où en est le projet ? Eh bien, figurez vous qu’il suit son cours : comme Rome, l’Oncopole ne se construit pas en un jour !

Ce sont 1600 personnes qui sont d’ores et déjà employées dans les différents organismes appartenant au projet. En détails, le laboratoire Sanofi enregistre 610 salariés, devant Pierre Fabre (614), l’institut des technologies en sciences avancées (100) et les différentes entreprises déjà implantées comme l’hôtel Fluvia.

Dès 2014, l’Oncopole comptera 1750 personnes (dont 550 chercheurs) supplémentaires grâce à la clinique du cancer. Le tout formant une zone de 3300 emplois. Bref, les perspectives, actuelles comme futures, sont toujours cohérentes avec les ambitions initiales du projet !

L’Oncopole en vidéo :